016 - Photographier en duo - Gardères & Dohmen

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21 mai

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Si vous vous êtes toujours demandé ce que ça donnerait de travailler en duo sur un reportage de mariage, cet épisode est pour vous. Mes invités fonctionnent en duo depuis plusieurs années et leur complicité se sent jusque dans les petits pièges (gentils) que je leur ai tendu pendant l’interview, qu’ils ont négocié avec brio.

Dans cet épisode, nous allons parler de burn out, sujet récurrent des reconversions professionnelles vers la photographie, de démarrer la photo par un stage, de l’amitié qui nait du boulot plutôt que du boulot qui nait de l’amitié, du plus beau cadeau qu’on peut faire à un ado de 14 ans, de l’inspiration qu’on peut trouver dans d’autres styles photographiques, de comment rester cohérents quand on est deux à rendre des images, de cinématographie, de branding, et de chemises à fleurs…

Bienvenue dans l’oeil de Gardères et Dohmen.

A propos de mes invités: Sylvain Gardères & Damien Dohmen

Site web : http://www.garderes-dohmen.com

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legos de l’épisode:

“Pour faire une bonne reconversion (dans la photo), il fallait partir du début et faire des stages pour voir si le métier me plaisait.”
“On ne mettait pas en jeu notre amitié sur notre activité professionnelle. Après on est devenus amis, on a pas fait gaffe...”
“En corporate, la question n’est jamais SI on va perdre un client mais QUAND on va le perdre.“
“Retranscrire l’histoire d’une famille dans un reportage et que eux se retrouvent à l’intérieur, c’est le coté humain que je retrouve des Ressources Humaines dans la photographie de mariage.”
“Les passionnés qui passent du temps sur un sujet et qui prennent le temps de le traiter sans y mettre leur égo, c’est vraiment quelque chose qui me touche dans la photographie. “
“Il y a beaucoup de photographes de mariage qui mettent en avant l’image et leur style et la beauté des choses, et qui ne traitent pas forcément le fond.“
“Je suis beaucoup inspiré par des gens qui font différemment de ce que je fais. Il y a beaucoup de photographes que je suis dans notre style reportage/documentaire, mais ce qui m’amène au delà c’est ceux qui font autre chose que ce que je fais.”
“Je cherche le naturel, je veux vraiment que la personne se retrouve dans la photo et se dise « ah oui », ou que sa femme dise « ah mais c’est vraiment les mimiques que j’aime chez toi » .”
“C’est ma famille qui m’inspire: ce que j’ai envie de vivre avec elle, c’est ce que j’ai envie d’offrir à mes clients.”
“Le coté duo apporte de la sérénité et une assurance, qui fait qu’on est moins fatigué parce qu’on a moins de stress, on est pas sur tous les fronts comme quand on est tout seul, et c’est très important. On a pas cette charge mentale de se dire « est-ce que j’ai bien tout fait? ». “
“Quand on est sur un cocktail, on se retourne au rire: si on voit que ça rigole, on se retourne d’un coup et on y va en courant. “
“Peu importe si techniquement c’est pas parfait, si on peut raconter une histoire grace à la photo c’est réussi. “
“(Un album de mariage réussi), c’est quand ils vont découvrir plein d’histoires dont ils ne se sont pas rendu compte auparavant.”
“Pour avoir des clients qui nous ressemblent, il faut qu’on soit bien avec nous-mêmes et qu’on soit vraiment nous-mêmes.”
“On est assez différents, mais on a les mêmes valeurs. Notre complémentarité elle est là. “
“(Les awards) c’est une stratégie de business qui est très bonne quand on la suit, et il faut la suivre à 100%, comme le référencement et toutes les techniques de business.”
“Quand on veut vraiment avoir des awards, j’ai l’impression qu’on peut être amené à faire des photos pour soi... Maintenant on en a plus envie et on veut faire 100% des photos pour les mariés.”