Dans mon sac: Olivier Laban-Mattei

Olivier Laban-Mattei est mon invité dans cet épisode du Podcast que je vous invite à écouter ou ré-écouter en parallèle à cet article.

Par principe, je pars léger. Pour trois raisons principales.

La première est le poids que représente l’équipement, poids qui peut vite devenir un handicap sur le terrain. Difficulté de se mouvoir, mal de dos, etc…

La deuxième raison est la discrétion. Travailler avec de petits boîtiers permet de s'effacer plus facilement et de saisir au mieux les scènes telles qu'elles se dérouleraient sans notre présence. En passant du temps sur chaque scène, avec du matériel léger, en se faisant « oublier », on s'assure de retranscrire au plus juste.

La troisième raison enfin de travailler léger est de ne pas avoir à hésiter entre les focales, entre les boîtiers, en fonction de leurs spécificités propres. Plus on a de matériel, plus on perd de temps à se demander ce qu'on va utiliser dans telle ou telle situation, au risque de laisser filer notre sujet. Aux zooms, je préfère donc les focales fixes (un 35mm, un 50mm, un 90mm). Mes jambes font le reste pour me positionner au mieux dans l’espace.

J’ai donc opté pour des boitiers Leica numériques, robustes et simples d’utilisation. Ils coûtent chers à l'achat mais restent efficaces sur la durée. Les miens ont déjà plusieurs années de vol, un paquet d'histoires et de cicatrices à leur actif, mais ils fonctionnent encore très bien. Avec ces outils, on reste dans les basiques de la photographie et cela suffit amplement. Je ne fais que moyennement confiance aux appareils bourrés d'électronique, surtout quand les conditions climatiques deviennent très difficiles ou que les boîtiers sont mis à rude épreuve (chocs, etc).

La mise au point manuelle du Leica M m'assure aussi de pouvoir déclencher dans n'importe quelle situation. J'ai malgré tout un Leica Q (avec un 28mm fixe) quand l'autofocus est nécessaire, pour capter notamment les actions rapides avec une faible profondeur de champ. Le reste du temps, à chaque fois que cela est possible, rien de tel que de travailler en manuel et en hyperfocale pour s'émanciper totalement de la technique et se concentrer sur le cadre et ce qu'on y met dedans.


Retrouvez le travail d’Olivier Laban-Mattei sur son site: https://labanmattei.photoshelter.com/

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Vous pourrez également retrouver son épisode du Podcast à cette adresse.

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Teaser: Olivier Laban-Mattei