042 - S'imposer sur la photo de voyage - Johan Lolos

 
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Johan Lolos a deux passions, le voyage et la photographie, et il a décidé de les associer pour gagner sa vie de la meilleure des manières: en ne faisant que ce qu’il aime. De ses débuts de jeune voyageur qui cherche à financer une aventure sans fin à son quotidien de photographe professionnel, qui met en valeur les destinations tout en essayant de les préserver, nous parlons de son évolution dans un monde très concurrentiel, et de se retrouver piégé dans la case “Influenceur” juste parce qu’on a bien su utiliser Instagram.

Dans cet épisode, nous parlons :

  • de voyage,

  • d’influence,

  • de livres photo,

  • d’amalgame,

  • de photos au coin de la rue et au bout du monde,

  • d’opposer la culture aux paysages,

  • de se perdre,

  • d’évoluer en tant que touriste,

  • de l’envers du décor,

  • de la prochaine photo,

  • de faire un peu de tout,

  • d’Instagram en 2014,

  • de découvrir de nouveaux univers,

  • d’Angèle, qui, elle, est chanteuse et pas influenceuse malgré ses 10 millions d’abonnés,

  • de jobs alimentaires,

  • mais surtout, on va découvrir que c’est pas parce qu’on écoute le podcast depuis longtemps qu’on sait quoi répondre à “c’est quoi le pire moment de ta carrière? ”

Bienvenue dans l'oeil de Johan Lolos.


A propos de l’invité: Johan Lolos

Site Web : https://johanlolos.com

Instagram - Instagram - Photobook Junkie- Youtube - Blue Hour Podcast

 
 

Legos de l’épisode:

  • “ Mon but, c’était de vivre de ma passion, le voyage, et accessoirement la photo, et on est 8 ans plus tard et je vis de mes deux passions.”

  • " Moi je ne me vois pas du tout comme un influenceur. Il y a clairement une partie de mes revenus qui dépendent de l'influence et des marques, mais je me considère comme photographe avant tout."

  • “ Il n’y a pas que les mecs qui ont des centaines de millers d’abonnés qui font de la belle photo, ceux qui ont de plus petits comptes et qui sont légitimes dans leur travail ce sont (ceux qui font des livres - NDLR).”

  • “ C’est vraiment les contrastes naturels que je cherche avant tout dans mes photos.”

  • “ J’ai peur d’être confronté à l’échec, de partir faire des photos à coté de chez moi et rentrer bredouille.”

  • “ Je cherche la facilité dans le sens où je vais à l’étranger, dans des pays exotiques, et ça ceste facile, parce que tu es tellement confronté à quelque chose de nouveau et dépaysant, tu as envie de tout photographier.”

  • “ C’est un exercice très difficile de shooter le banal.”

  • “ Je suis photographe avant d’être influenceur, l’influence est venue après à moi.”

  • “ Quand tu crées du contenu pour les réseaux sociaux, tu peux te considérer comme créateur de contenu ou influenceur, mais c’est pas pour autant que la qualité des photos est merdique. C’est une autre métier, tu peux être très bon dans ce métier et faire de belles photos.”

  • “ Photographier la culture, pour moi, c’est un vrai argument touristique, aussi fort qu’une belle plage aux eaux turquoises.”

  • “ Chaque fois que je pars, je me perds littéralement. Je regarde une carte et je prends tous les petits chemins alternatifs. C’est la meilleure façon de ramener des photos intéressantes.”

  • “ Partout où tu es, si tu te perds, tu vas toujours avoir des frissons de découverte et d’imprévu.”

  • “Quel que soit le style photographique, les règles de composition et de lumière sont plus ou moins les mêmes.”

  • “ Je ne suis pas le même touriste que j’étais il y a 10 ans, et j’estime que si un client veut travailler avec moi, c’est pour aller cibler le même genre de touriste que je suis moi.”

  • “C’est chaque fois la dernière photo la meilleure, ou la prochaine.”

  • “ J’ai envie qu’on retienne de moi que c’est un photographe qui a montré sa passion pour le voyage, et le voyage ça veut dire tout à la fois.”

  • “ J’essaie toujours autant que possible, avec mes clients qui veulent de l’influence, de leur vendre un reportage photo derrière.”

  • “ Je vois (le confinement - NDLR) comme une réelle opportunité. Sans le confinement, j’aurais jamais pris le temps de mettre en place des projets qui me tenaient à coeur depuis des années. “

  • “Quand tu es photographe indépendant, tu dois faire un peu de tout… tu dois tout gérer. J’arrive pas à imaginer de photographes en 2021 qui font juste de la photo.”

  • “ Peu de photographes ont la chance de vivre confortablement, et quand c’est le cas les revenus ne viennent pas exclusivement de la photo.”

  • " En 2014, les gens sur Instagram cherchaient des comptes á suivre. En 2021, tu es saturé de comptes, en 2014 si tu découvres des comptes qui font de meilleures photos que Papa Maman c''est chouette, tu vois?”

  • “ Il y a beaucoup de photographes qui se contentent de ce qu’ils connaissent, qui vont rester dans leur univers, et souvent ils n’essaient pas trop de voir les autres univers. Moi j’ai longtemps fui ça, et maintenant je suis à fond dedans et j’essaie d’apprendre de tous les photographes. “

  • “Depuis toujours, j’évite de faire ce que je n’aime pas faire. Mon plus grand luxe, c’est de me dire que je gère mon agenda comme je le veux. “

  • “ Cette étiquette d’influenceur me collera à vie, parce que ma carrière de photographe professionnel a décollé grâce à Instagram. Je me demande vraiment, si l’inverse était arrivé, est- ce que les gens me colleraient encore cette étiquette?”

  • “Pourquoi est-ce que quand tu es dans le visuel, et Instagram est un medium visuel, tu fais l’amalgame plus facilement?”

  • “Les autres photographes qui ont besoin d’un job à coté te disent “je vais faire de la photo publicitaire ou corporate” parce que c’est ça qui paie, et je fais la même chose: pour moi l’influence, c’est juste des jobs alimentaires.”

DANS CET ÉPISODE, ON PARLE DE:

  • Ces photos:



A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn - Clubhouse

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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

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