Dans mon sac, Test Matériel Julien PASTERNAK Dans mon sac, Test Matériel Julien PASTERNAK

Dans mon sac: Julien Pasternak (2022)

Contenu du sac photographe Julien Pasternak Peak Design Everyday Backpack, Fujifilm, Godox, Manfrotto

Mon sac a connu un certain nombre d'évolutions au cours des années écoulées, parce que mon métier et ma façon de le faire ont évolué, et qu'en conséquence mon matériel a évolué en même temps. Voici l'édition 2022 de mon sac photo.

Sac: Peak Design Everyday Backpack 30l v1

Je l'utilise depuis quatre ans, toujours personnalisé, toujours increvable. J'ai commencé par le détester puis j'ai fini par le comprendre et me l'approprier, pour ne plus pouvoir m'en passer au final.

Je l’ai largement customisé et il a connu un peu de couture, notamment pour lui rajouter une étagère en partie haute, et si ce n'était un léger jaunissement avec le temps, la faute à la couleur gris clair que j'ai choisi à l'origine, et une usure des coutures des étagères, il est comme neuf. Je tenterais bien un petit tour en machine cela dit, et les coutures se règlent facilement avec un petit coup de ciseau.

Je pense dans tous les cas qu'il va me suivre encore quelques saisons tellement j'ai pris mes marques avec lui, et si vous voulez en savoir plus, je vous invite à consulter le test que je lui ai consacré dans lequel j'explique en détail comment je le charge/décharge, et pourquoi c'est le sac parfait pour moi.

Appareils: 2 x Fuji X-T3 + 1 x Fuji X100V

Comme mon sac, mes X-T3 ont fait un bout de chemin avec moi puisque je les ai achetés début 2019. Mon seul regret est de les avoir pris gris plutôt que noirs, l'apparence métallisée étant en fait du plastique peint qui vieillit moins bien que la peinture noire de l'autre version. C'est un point sur lequel je me fais fréquemment avoir, au point que je me suis juré de ne plus prendre que des appareils noirs simples à l'avenir.

Normalement je renouvelle mes appareils plus fréquemment mais les confinements successifs et le fait qu'ils ont au final peu servi pendant cette période m'ont poussé à les garder plus longtemps. Je ne suis par ailleurs pas fou des "améliorations" très (trop) orientées vidéo du X-T4, ce qui me fait réfléchir à passer à la gamme X-Pro pour mon prochain achat. Vu que Fuji vient d'annoncer sa nouvelle génération de capteurs, je vais attendre les prochaines générations de ces deux gammes d'appareils avant de faire un choix définitif, et peut-être tenter de me faire prêter un X-Pro 3 et les optiques en F2 pour voir s'ils me conviennent en environnement de travail.

Le X100V est mon appareil personnel, mais il est tellement peu encombrant que je l'emmène partout avec moi, toujours en bandoulière. Du coup, il est hors de mon sac quand je me déplace et dans mon sac quand les X-T3 sont sortis, ce qui fait que je peux documenter facilement ce qui m'entoure avant même d'être en place. Et il fait un parfait appareil de Back-Up si un de mes X-T3 venait à me jouer des tours (l'un des deux est capricieux depuis quelques semaines et va partir en révision pendant les vacances).

Optiques: XF 10-24mm f4.0, 23mm f1.4, 35mm f1.4, 56mm f1.2, 80mm macro f2.8

Un des secteurs qui peut être amené à évoluer de mon sac, parce que je cherche toujours à améliorer la portabilité de mon matériel, donc à en diminuer le poids et l'encombrement.

Le 10-24mm f4 est mon optique de dancefloor, elle a pour elle sa grande qualité optique et sa versatilité, et contre elle son encombrement et son poids, pas si importants, mais je m'en sers en tenant l'appareil d'une main et plutôt bas, la gauche étant prise par le flash, donc chaque gramme compte. J'envisage d'essayer le 12mm f2 Samyang pour le remplacer, affaire à suivre.

Le 23mm f1.4 est mon optique la plus utilisée de très loin. Il est globalement toujours monté sur un de mes appareils et si ce n'est pas le cas, c'est que le X100V n'est pas loin. Ma focale préférée, que j'envisage parfois de remplacer par la version f2. Mais je n'arrive pas à m'y résoudre, d'autant plus que la nouvelle version du 1.4 a perdu beaucoup de ce qui faisait le charme de cette optique et que le retour en arrière pourrait être difficile.

Le 35mm est mon optique d'appoint, elle me sert à faire les détails proprement ou à avoir un peu plus de profondeur en reportage, et souvent les arrière-plans sont plus faciles à nettoyer avec cette focale.

Le 56 me sert pour les portraits ou quand je veux varier un peu les photos une fois que j'ai fait le tour au 23mm.

J'utilise très peu le 80mm, encore moins en macro, mais quand j'en ai besoin je suis content de l'avoir. dans tous les cas, il couvre le gros de l'utilisation de mon 50-150, en moins encombrant, et je n'arrive plus à fonctionner avec un zoom donc ça me va très bien au final, même si je reprendrais plus facilement le 90mm f2 si je devais refaire mon achat.

Flashes: 2 x Godox V1 et 1 x Godox AD100 Pro

J'utilise les flashes Godox depuis longtemps et j'en suis ravi. En début d'année dernière j'ai acheté un AD100 Pro, intrigué par sa petite taille, et j'en suis tombé fou amoureux.

Pour rester dans le même format de tête et de batterie, je l'ai complété par deux V1f, qui ont remplacé mes minuscules V350f, pour un bilan mitigé. Les V1 pèsent lourd sur l'appareil au contraire des V350, et au final je m'en sers essentiellement en déporté donc plusieurs AD100 Pro, plus performants et moins encombrants, feraient parfaitement l'affaire, et je pourrai ressortir mes V350 quand le besoin d'un flash cobra se fait sentir. C'est probablement sur ce point que mon kit va fortement évoluer dans les mois à venir.

J'ai également plusieurs kits de modeleurs Godox, dont les grilles que j'utilise beaucoup, mon seul regret étant qu'on est obligé d'acheter un kit complet par flash là où on peut juste avoir besoin d'un filtre.

J'ai aussi deux déclencheurs Godox X-Pro F dont l'un commence à fatiguer, mais qui fonctionnent très bien.

Lanières: 3 x Peak Design Leash

J'ai essayé beaucoup de lanières pour mes appareils photo, mais au final avec des appareils aussi compacts et légers il suffit de peu. Les Peak Design sont légères, confortables, peu encombrantes, disponibles dans plein de couleurs, faciles à enlever où à mettre en mode latéral, et on peut facilement gérer deux caméras à la fois. Et ce sont les moins chères de toutes celles que j'ai essayé, imbattable.

Pieds flashes: Manfrotto 5001B, perche DJI Osmo, Pince Smallrig

Dans la mesure ou j'utilise mes flashes à 98% en déporté, soit sur pied, soit sur une perche que je tiens à la main, il me faut des supports.

J'ai toujours un pied Manfrotto parce que dans certaines situations, rien ne bat le confort de déplacer facilement son flash sur un pied. Ce modèle est le plus compact une fois replié que j'ai pu trouver, et il est assez stable pour ne pas être renversé trop fréquemment par accident.

Pour tenir mon flash à bout de bras, j'ai recyclé une perche de DJI Osmo première génération, et ça fait très bien le job. Mais si je passe à plusieurs AD100 Pro, Godox propose un grip qui a l'air parfait.

Pour positionner mes flashes tout autour de la piste, je me repose sur des pinces Smallrig, peu encombrantes, fiables, et qui s'accrochent un peu partout assez facilement.

Le petit adaptateur bleu Novoflex me permet de positionner un flash cobra sur un pied et de le tourner facilement.

Divers:

Batterie 25000Mah (dans le sac): Un gros modèle qui me permet d'être 100% autonome et de ne pas dépendre d'une prise murale pour charger mes batteries. J'ai également installé dans un compartiment de mon sac des chargeurs pour les différents types de batteries que j'utilise, que je mets à charger directement quand elles sont vides.

Peak Design Range Pouch v2: Un petit sac dans mon grand sac, qui passe sur ma ceinture pendant le travail et contient mes batteries, cartes mémoires, un miroir rond de chez Muji et tout accessoire dont je pourrais avoir besoin dans mon travail.

Portes cartes Think Tank: Je les ai acheté quand j’ai commencé mon activité il y a 10 ans, ils n’ont pas bougé.

Enregistreur audio Roland R-07: J’ai toujours sur moi un enregistreur audio, parce que j aime garder les sons quand je fais des photos. Je n’ai encore jamais pu intégrer de l’audio proprement dans une galerie, mais un jour pourquoi pas…

Batterie Magsafe Apple: Parce que je n’aime pas laisser mon iPhone charger dans mon sac, j’ai cette batterie qui se clipse dessus magnétiquement, et je la recharge sur l’autre batterie quand elle est vide.

Peak Design Propad: Pour avoir un seul appareil en bandoulière, mais le second sous la main, ou quand je veux avoir mon enregistreur audio sur moi pour capter les sons qui m’entourent.

Brosse à dents/dentifrice/médicaments: Je prends soin de moi, mais parfois on a des petits bobos, donc j’ai toujours du doliprane et du nociceptol sur moi si les muscles commencent à tirer.

Plein de batteries: Petit défaut des Fuji, les batteries sont petites et il en faut beaucoup, je mets un élastique autour de celles qui sont chargées pour les repérer facilement.

Lunettes de soleil bleues: Je vous renvoie à ma présentation pour découvrir pourquoi j’aime tant les lunettes de soleil bleues (et les gants de conduite).

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Dans mon sac - Valentine de Villemeur

Lors de mes sorties photo, je prends le strict minimum afin de partir léger. 

Mon but étant d’éviter d’attirer l’œil et de ne pas me faire remarquer. 

Je viens d’acquérir un sac photo de la marque Billingham, qui est très pratique pour ranger tout mon matériel. 

En plus il est résistant à l’eau et à Dublin, j’en aurais bien besoin !

Dedans se trouve mon fidèle Leica M6 que j’ai toujours avec moi, et de temps en temps lors de grandes balades photos, mon Leica M3. 

J’ai eu la chance de trouver mon M6 sur Leboncoin, ou un collectionneur vendait ses appareils photo. J’ai reçu l’appareil complètement neuf, il y avait encore le plastique en dessous sur la plaque de fond (il est toujours là d’ailleurs !). Il n’avait jamais été utilisé avant moi, donc toutes les marques d’utilisations ce sont moi qui les ai faites, en y pensant c’est assez fou. 

Ensuite se trouvent évidemment des pellicules couleur et noir et blanc, ainsi qu’une pochette en cuir pour mettre les pellicules dedans. 

J’ai aussi un lightmeter que j’utilise lorsque la lumière est compliquée et le temps difficile. Ça m’aide à bien régler mon appareil pour ne pas rater une photo. 

J’ai aussi un petit flash, achetés 3 sous mais super efficace qui me sert dans certaines situations pour mettre en avant un sujet. 

Enfin, j’ai un petit notebook dans lequel j’écris un peu tout ce qui me passe par la tête, que ce soit une note sur des réglages d’une photo ou des idées et pensées sur des projets en cours et futurs. 

Cela étant, j’ai plein d’autres appareils que j’utilise moins fréquemment pour certaines occasions comme un Leica 3, un yashica ML, une chambre photographique 4x5 et même une caméra super 8(mm) pour faire des petits films de mes voyages. 

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Dans mon sac: Pauline Petit

Découvrez le contenu du sac de la photographe Pauline Petit, sur le blog Dans l’oeil du photographe.

Vous pouvez écouter l’épisode du podcast avec Pauline à cette adresse.


Je ne suis pas passionnée par le matériel photo. 

Je réalise toutes mes photos avec le même boitier, un Nikon D750 et le même objectif, un Nikkor 70-200 mm F/2,8 depuis des années et cela me convient parfaitement.

Au niveau des éclairages, c’est exactement la même chose. J’ai acheté un kit Elinchrom il y a presque 10 ans et je travaille toujours avec ces torches flashes aujourd’hui. Alors oui, elles ne possèdent pas les dernières options de réglages, mais elles fonctionnent parfaitement. Et pour parler modeleur, ma préférence va vers le bol beauté qui me permet d’obtenir un contraste et une texture de peau que je n’obtiens par avec d’autres accessoires.

Torche Flash Elinchrom D-Lite 2
Torche Flash Elinchrom D-Lite 4
Torche Flash Elinchrom RX4
 

En fait, j’aime mon « vieux » matériel ! On se connait par cœur, je n’ai pas besoin de réfléchir pour l’utiliser et je peux me consacrer à 100 % à la partie artistique de ma photographie.

De ce côté-là par contre, j’utilise énormément de choses : du maquillage en tout genre, de la peinture, des ciseaux, de la colle, du papier, du carton, des objets dérivés comme des balles de ping-pong que j’utilise pour créer des yeux, des anneaux à rideaux pour créer des antennes, des boules de noël pour créer une couronne… bref, il y a dans mon studio, des caisses remplies de « bazar » et d’accessoires en tout genre !

D’ailleurs, je vais rarement dans les magasins photos mais je suis constamment fourrée dans les boutiques de farces et attrapes et de déguisements.

Enfin, une très grande partie de mon protocole de prise de vue est consacrée au post-traitement et sur ce domaine, je crois que l’on pourrait me définir comme une photographe « geek » (En plus, mon cher et tendre est informaticien, ce qui n’arrange rien à l’affaire ^^). Je travaille avec un ordinateur de compétition car j’ai horreur d’attendre que la machine mouline.

Processeur AMD Ryzen 9 3900X
Carte mère Asus TUF X570 
Mémoire 64 Go Gskill Trident Z Neo 3600 MHz C16
Carte vidéo AMD Radeon RX580 8 Go 
SSD Corsair MP510 960 Go 

J’utilise trois écrans calibrés car je gère au quotidien, 36 000 tâches à la fois. Et puis, je ne quitte jamais ma tablette graphique, que j’utilise d’ailleurs comme souris : il s’agit d’une Wacom Intuos Pro Small.

Ecran principal : Dell UltraSharp U2713H
Wacom Intuos Pro S 


Liens:

ARTISTE PHOTOGRAPHE

FORMATRICE EN PHOTOGRAPHIE

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Dans mon sac - Albin Durand

Découvrez le contenu du sac du photographe sport et lifestyle Albin Durand, sur le blog dans l’œil du photographe.

Retrouvez l’interview d’Albin dans le podcast à l’adresse suivante.

Hello, je suis Albin et je fais des images dans le monde du sport principalement !

On m’appelle souvent la tortue Ninja ou Dora l’exploratrice lorsque je sors équipé pour faire des images. À priori, je suis chargé et c’est vrai !

J’ai pas mal de difficultés à simplifier mon sac dans la peur de manquer de quelque chose le moment venu. Sécurité est le maitre mot et mon dos ne me remercie pas !

J’ai parfois l’impression de partir en trek. Mon ancien voisin pensait que je partais en voyage très souvent d’ailleurs.

Cela dit, j’essaie aujourd’hui de me forcer, de me limiter et de faire des choix car bien évidement, je ne me sers peut être que de la moitié de ce que je porte au final.

Alors qu’est-ce qu’on trouve dans mon SHIMODA Action X50 (ou X70 quand faut prendre le drone) :

/// LES BOITIERS

Pour les presta clients, je me balade toujours avec 2 boitiers en cas de panne, ça alourdit mais ça me rassure et me donne plus de place à l’instant.

- NIKON D850 : le boitier tout terrain, toujours fidèle et sûr ! Un bonheur de travailler avec et une prise en main rassurante dans l’action. Il ne m’a jamais fait faux bond mais j’ai quand même changé l’obturateur au bout des 200K déclenchement, afin d’éviter l’incident en pleine action.

- NIKON Z7 : oui je suis plutôt pro Nikon, donc je reste dans cette univers (mon premier boitier numérique était le de D200 🥰). La tendance étant à l’hybride, j’ai longuement hésité à passer le cap, mais je ne regrette pas du tout. Le Z7 devient de plus en plus mon boitier principal, par sa facilité et sa justesse ainsi que sa possibilité de filmer en RAW avec un ATOMOS (après débridage en atelier). Un vrai confort d’utilisation. Le rêve ? Avoir un combo boitier D850 & hybride, car oui la prise en main reste moins agréable à mon goût que le D850.

- (OPTION) Drone DJI MAVIC AIR 2 : fraichement acquis, je cherche encore à l’explorer, mais un bel outil pour changer de point de vue et d’horizon qui en outdoor est de plus en plus nécessaire pour des clichés d’ambiance. L’escabeau 3 marches ne suffit plus !

/// LES OPTIQUES

(Les Fixes) - J’ai tendance à les privilégier, car elles m’obligent à composer différemment et à ne pas se soucier de la focal, à l’inverse des zooms qui m’obligent à rajouter une condition. De plus, je peux me caler sur f/2 voire f/1.8 avec.

- 35mm SIGMA ART 1.4 : le grand classique, lourd mais fonctionnel, il est tout le temps avec moi. J’hésite tout de même à passer sur un 35mm Nikon hybride pour le poids et la taille. Car j’utilise un bague d’adaptation pour monter mes optiques sur le Z7.

- 50mm SIGMA ART 1.4 : classique aussi, lourd également, mais parfait pour du détail / portrait à mon sens.

- (OPTION) 105mm Nikon Macro : pour la food, l’artisanat et prendre en photo les pattes de mon chat.

(Les Zooms) - une nécessité pour des prestations précises

- (OPTION) 14-24 SIGMA ART 2.8 : pour les lieux ou pour être vraiment au contact en événementiel. Je ne l’utilise pas forcement car il pèse un âne pas au meilleur de sa forme… Mais pratique, nécessaire surtout !

- (OPTION) 70-200mm SIGMA SPORT 2.8 : pas le choix en sport, c’est net, précis, efficace, un must have que je combine avec un doubleur x2 si besoin (pas mal pour le paysage également)

/// LES AUTRES MATOS

- (EN OPTION) Micros et cages Small Rig pour la vidéo couplé à un NINJA V

- (EN OPTION) Des Flashs Profoto, c’est pratique et efficace ! Ainsi qu’un flash Nikon !

/// LES ACCESSOIRES

Un peu en mode rando tout le temps.

- Une trousse de secours avec couverture de survie. Toujours dans la précaution ! On ne sait jamais, un petit bobo ou un plus gros bobo, toujours nécessaire quand il n’y pas d’habitation à proximité.

- Une lampe de poche LEDLENSER MT14 - idem, nécessaire en cas de pépin pour tenir si la nuit tombe vite, puis toujours pratique en fait. Je peux le coupler avec une frontale.

- Une veste imperméable HAGLOFS et tour de cou BUFF, les classiques pour ne pas se peler dans le froid. En période de chasse, je prends un gilet fluo ou casquette pour éviter de se prendre une balle perdue.

- Une gourde LARQ, purifiante, idem en cas de souci, je peux boire l’eau de la rivière sans trop de mal.

- Une poche d’eau Hydrapak de 2 à 3L pour être sûr de ne pas crever de soif (je bois énormément et ça me pose vite problème en randonnée - je peux me balader avec 20kg sur le dos parfois… pas très smart)

- Un « thermos » KINTO, quand il fait froid.

- Batterie portable pour téléphone

- Couteau suisse

- Carnet de note

- Mousqueton

- Des barres CLIF, les meilleures ! Ça te cale en cas de baisse de tension et c’est bon !

- Et parfois des bâtons de randos.

Bref au final, c’est du fonctionnel et c’est parfois lourd même très lourd, ce qui m’oblige pas à continuer de faire du sport pour soutenir tout ça ! La boucle est bouclée !


Retrouvez Albin Durand: www.albindurand.co

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Dans mon sac : Milena Perdriel

Retrouvez l’épisode de podcast de Milena a cette adresse.

Ou c’est plutôt sur mon bureau photo :)

En effet, mon sac photo sort rarement du studio, je trouvais plus pertinent de montrer mon quotidien tel qu’il est. J’aurais pu rajouter le Mac Book Pro pour faire complet. 

Ok, commençons par le commencement ! Je travaille avec Nikon, depuis le tout début, le D100 & F100. Aujourd’hui je suis à un D850 et je garde en forme mon D700 en second boîtier si besoin (je l’aimais beaucoup !). J’aime les boîtiers reflex, le prise en main me convient parfaitement et en studio c’est le top.  Avec le D850 c’est la première fois que j’ai une batterie supplémentaire, toujours sur moi. 

La plupart du temps j’utilise le 50mm f1.8 - il est bon, petit, léger et suffisant pour la plupart des cadrages que je fais. 

Le 24-70mm f2.8 est top aussi, même si j’ai la sensation parfois que je rate quelque chose… Je dois m’y pencher, pour être honnête.

Et le 85mm f1.8 est extraordinaire, mais un peu trop « long » pour mon studio et ma manière de travailler. Je suis souvent « collée » aux gens et en plus même si je voulais, je n’ai pas spécialement beaucoup de recul. 

Je garde longtemps mes appareils, objectifs et ordinateurs. Avec le D850 j’ai changé de zoom, j’avais le 24-85mm f2.8-4 depuis 2002, qui fatiguait vraiment beaucoup. J’ai changé de cartes - XQD obligatoires. Du coup j’ai changé de lecteurs, et de logiciel - J’étais une inconditionnelle de Aperture… feu Aperture… Bref, je travaille avec Capture One + Photoshop + Exposure. Et une Wacom M. Et des disques durs externes que je sauvegarde et que je tremble toujours avec moi. 

Mon agenda papier, Passion Planner. Et les crayons de couleurs

La poudre matifiante de Sephora. Mon baume à lèvre à la rose, bulgare :) (j’ai aussi un duo mais je l’ai pas mis dans la photo :p )

Ma trousse en or, inspiration Sue Bryce - pour mon DD et mes flyers  et cartes de visites, toujours sous la main : pour être prête à tout moment de faire mon elevator pitch, être consistante. 

A PROPOS DE MILENA PERDRIEL

Site web : https://www.milenap.com et https://www.portraitoupaysage.com

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Dans mon sac: Louis Brunet

Retrouvez le contenu du sac du photographe Louis Brunet, sur le blog dans l’oeil du photographe.

Vous pouvez retrouver l’épisode du Podcast avec Louis Brunet à l’adresse suivante.

Je n’ai pas un mais plusieurs sacs, ci-dessous mes kits en fonction des situations:

1. Mariage

2 x 5DMk3

24-70 f/2.8

70-200 f/2.8

14mm f/2.8

24-105 f/2.8 (en cas de casse)

4 x flash Yongnuo YN560 MkIV

2 émetteurs Yongnuo YN560-TX

Trépieds Manfrotto (3m80), et gorilla-clamps

MacBook air

Harnais Holdfast

Sac Lowepro

LES INDISPENSABLES : MagMod (modificateurs de lumière flash) - Boites pélicans pour cartes mémoires

2. Reportage Entreprise

2 x 5DMk3

24-70 f/2.8

70-200 f/2.8

2 x flash Yongnuo YN560 MkIV

1 émetteurs Yongnuo YN560-TX

Harnais Holdfast

Sac Thule

LES INDISPENSABLES : MagMod (modificateurs de lumière flash) - Boites pélicans pour cartes mémoires

3. Architecture

1 x 5DMk3

14mm f/2.824mm TS

LES INDISPENSABLES : Boites pélicans pour cartes mémoires

4. Portrait

1 x 5DMk3

70-200 f/2.8

1 flash Yongnuo YN560 MkIV

1 émetteurs Yongnuo YN560-TX

Boite a lumière pour flash cobra

MacBook air

LES INDISPENSABLES : MagMod (modificateurs de lumière flash) - Boites pélicans pour cartes mémoires

Voila, je pense que ça décrit bien mes activités. Soit je pars légér en reportage, soit beaucoup plus lourd en mariage.

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Dans mon sac: Anaïs Novembre

Je fais de l'extérieur et du studio, et j'adapte mon sac en fonction. J'essaye d'être minimaliste, mais prévoyante. Quand je randonne ou voyage, j'emporte une version plus compacte, mais tout aussi complète.

J'utilise le R5 depuis peu, et le 5D MIV est mon boîtier de secours. 

Mon optique fétiche, c'est le 100mm macro. Je l'ai depuis 9 ans, et il ne m'a jamais déçue ! Ses flous sont remarquables, son piqué également. Il me permet d'être loin des modèles, et proche des éléments naturels. Le fait de donner de l'espace aux modèles change leur attitude, et crée une atmosphère intimiste. Il est également parfait pour la beauté en studio. 

Le 35mm est mon deuxième amour, j'apprécie sa légère tendance à la déformation de près, et il très précis ; c'est un bon complément au premier, en particulier en extérieur. 

Le 70-200 tout juste aquis permet de couvrir les limites des deux autres, en plus d'être une qualité (un peu trop?) folle. 

Je ne sépare jamais de ma gourde, ni de mon Letherman, ils me servent dans toutes les conditions. Je pourrais presque oublier une optique, mais pas l'un d'eux.  J'ai également toujours un petit matériel de pharmacie, spécialement pour l'extérieur. 

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Dans mon sac: Olivier Laban-Mattei

Découvrez le contenu du sac du photo-documentariste et photo-journaliste Olivier Laban-Mattei, sur le blog dans l’oeil du photographe.

Olivier Laban-Mattei est mon invité dans cet épisode du Podcast que je vous invite à écouter ou ré-écouter en parallèle à cet article.

Par principe, je pars léger. Pour trois raisons principales.

La première est le poids que représente l’équipement, poids qui peut vite devenir un handicap sur le terrain. Difficulté de se mouvoir, mal de dos, etc…

La deuxième raison est la discrétion. Travailler avec de petits boîtiers permet de s'effacer plus facilement et de saisir au mieux les scènes telles qu'elles se dérouleraient sans notre présence. En passant du temps sur chaque scène, avec du matériel léger, en se faisant « oublier », on s'assure de retranscrire au plus juste.

La troisième raison enfin de travailler léger est de ne pas avoir à hésiter entre les focales, entre les boîtiers, en fonction de leurs spécificités propres. Plus on a de matériel, plus on perd de temps à se demander ce qu'on va utiliser dans telle ou telle situation, au risque de laisser filer notre sujet. Aux zooms, je préfère donc les focales fixes (un 35mm, un 50mm, un 90mm). Mes jambes font le reste pour me positionner au mieux dans l’espace.

J’ai donc opté pour des boitiers Leica numériques, robustes et simples d’utilisation. Ils coûtent chers à l'achat mais restent efficaces sur la durée. Les miens ont déjà plusieurs années de vol, un paquet d'histoires et de cicatrices à leur actif, mais ils fonctionnent encore très bien. Avec ces outils, on reste dans les basiques de la photographie et cela suffit amplement. Je ne fais que moyennement confiance aux appareils bourrés d'électronique, surtout quand les conditions climatiques deviennent très difficiles ou que les boîtiers sont mis à rude épreuve (chocs, etc).

La mise au point manuelle du Leica M m'assure aussi de pouvoir déclencher dans n'importe quelle situation. J'ai malgré tout un Leica Q (avec un 28mm fixe) quand l'autofocus est nécessaire, pour capter notamment les actions rapides avec une faible profondeur de champ. Le reste du temps, à chaque fois que cela est possible, rien de tel que de travailler en manuel et en hyperfocale pour s'émanciper totalement de la technique et se concentrer sur le cadre et ce qu'on y met dedans.


Retrouvez le travail d’Olivier Laban-Mattei sur son site: https://labanmattei.photoshelter.com/

Instagram

Vous pourrez également retrouver son épisode du Podcast à cette adresse.

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Dans mon sac: Alison Bounce

Découvrez le contenu du sac de la photographe Underwater Alison Bounce, sur le blog dans l’oeil du photographe.

Retrouvez l’épisode du podcast d’Alison à cette adresse. Vous pouvez également commander son livre sur la photographie underwater à l’adresse suivante.


Hep, je suis Alison Bounce, Photographe underwater et aujourd’hui à défaut de pouvoir vous mener sous l’eau avec moi, je vous propose de plonger dans mon sac … étanche !

Veuillez attacher votre ceinture de leste, bien cracher dans votre masque et vous installer confortablement dans votre baignoire, l’immersion matériel underwater commence maintenant !

On me demande régulièrement quel équipement m’accompagne sur mes shootings underwater. Je suis donc ravie de pouvoir enfin vous présenter mes bébés.

Débutons par le matériel terrestre. Et oui, je travaille avec les mêmes boitiers que j’utilise lors de mes documentaires mariage.

Canon 5Dmark IV : Ils sont deux et sont arrivés en janviers 2017. Bien qu’un peu encombrants et lourds, je les adore. Ils sont très robustes et réellement tropicalisés. J’ai testé pour vous la noyade du 5D mark IV à plusieurs reprises. Ils sont toujours en vie ☺.

Canon 17-40mm F4 : Un dinosaure comme certains disent. Et pourtant mon favori. Celui-ci représente 80% de mes images terrestres et subaquatiques. Véridique ! Il est très polyvalent. Le piqué est génial. En revanche, il présente quelques déformations et moins de netteté sur les bords. Ce n’est pas gênant dans mon travail, je me suis adaptée à lui. Toutefois, il est important de le notifier car ce peut être une contrainte pour d’autres personnes. Je l’utilise pour les plans larges en piscine et les images plus documentaires en mer.

Canon 35mm F1.4 : Un must sous l’eau comme sur terre. Très lumineux et une précision d’optique irréprochable. Celui-ci c’est pour les portraits rapprochés. Moins de déformation mais plus complexe à utiliser en underwater car il nécessite plus de recul. Ce qui est problématique si l’eau n’est pas assez claire.

Le tout est couplé à 4 batteries canon et de 12 cartes CF + 12 carte SD de 32 et 64go.

A présent, passons à la partie mouillée.

Caisson étanche IKELITE : Tout comme mes boitiers, ils sont également deux. Etant Ambassadrice de la marque, je possède les deux systèmes de fermeture IKELITE. Tous les deux sont conçus spécifiquement pour des canon 5dmark III ou IV. En effet, les pistons et gâchettes correspondent aux boutons de mes boitiers. Ainsi, une fois mon appareil placé à l’intérieur, je peux avoir accès à toutes mes commandes. Cela paraît un peu complexe au départ mais si vous maîtrisez votre boitier les yeux fermés à l’extérieur de l’eau, vous n’aurez aucun souci à vous retrouver avec les commandes du caisson étanche.

Dôme : J’en ai également deux. Un pour chaque modèle de caisson. Plus simple lorsque je voyage puisque l’un de mes caissons peut avoir les deux systèmes de montages d’objectif. Le dôme est couplé avec mon 17-40mm. Grand angle, j’ai besoin d’une visibilité maximum pour mes images. Si je n’utilisais pas de dôme, mon champ de vision serait plus restreint. 

Hublot plan : Pour le 35 mm ! Il est optimal pour les gros plans puisqu’il implique un grossissement d’optique une fois immergé.

Nikonos V : Pour le kif, mon argentique étanche. Une relique ! J’adore le grain de la péloche sous l’eau.

Strobes IKELITE : Mon système d’éclairage favori sous l’eau, les flashs subaquatiques. Très puissants, ils s’utilisent uniquement sous l’eau. Ils sont dotés d’une lampe pilote pour les photos et d’un mode continu pour les prises vidéo.

Phare WEEFINE : une lampe d’appoint 6000 lumens. Je l’emmène partout. Très compacte, elle est composée de plusieurs leds ce qui diffuse mieux la lumière.

Moins technique à présent mais tout aussi indispensables, les accessoires. Cette liste est celle qui correspond le mieux à ma pratique. J’ai sélectionné les marques et les produits en fonction de mon confort. Pratiquant l’apnée j’ai tout de même quelques pièces plus spécifiques. Tout n’est pas représenté sinon la photo serait bien plus grande.

Le Masque : Vous le savez sans doute, notre vision ne s’adapte pas au milieu aqueux. Le masque est obligatoire si vous souhaitez voir clairement ce que vous photographiez. Il existe des tas de modèle : pour la plongée, l’apnée, la chasse sous-marine, le loisir, etc. Mon chouchou est le masque hublot vintage de BEUCHAT. Plus gros volume d’air, champs visuel plus large et esthétique funky. Il me représente parfaitement. Attention pour les plongées profondes, je peux utiliser celui-ci car je suis en compensation BTV. Je n’ai pas besoin de passer par le vasalva pour équilibrer mes oreilles. Si ce n’est pas votre cas, optez pour un masque avec un nez ;)

J’ai deux autres masques : un d’apnée chez MARES avec une double jupe opaque pour éviter d’être éblouie par le soleil et un autre BEUCHAT de chasse sous-marine avec un très petit volume d’air juste génial pour l’apnée profonde. Conseil : Essayez votre masque avant de l’acheter. Faites le test sans passer la sangle en positionnant votre masque sur le visage. Inspirez et retenez votre respiration. Si le masque tient, c’est qu’il est à votre taille. 

Le tuba : Il est là mais je l’utilise très peu. Je l’emporte sur les shootings en milieu naturel perso. Lorsque j’ai besoin d’être détendue et plonger profond. De manière générale j’opte pour un minimum d’équipement. C’est d’ailleurs pour l’une de ces raisons que je ne photographie pas en bouteille.

Les Palmes : Là encore, j’en ai toute une collection. Des plastiques, fibres et carbones avec des longueurs différentes allant de 25cm à 98cm. Tout dépend du milieu dans lequel je plonge et du projet à réaliser. En piscine si j’ai pied, je n’en utilise pas. Si je n’ai pas pied, c’est palme très courte de body surf ou de nage. En mer, plutôt 65cm ou 98cm. Toutes sont couplées de mes petits chaussons en néoprène. Je ne suis pas frileuse, je plonge d’ailleurs rarement en combinaison mais les extrémités sont bien à couvrir. On se refroidit souvent en premier par les pieds et les mains.

Ceinture de plombs : Utilisée pour se lester, surtout en mer lorsque l’on est vêtu d’une combi néoprène qui augmente notre flottabilité. En piscine, je l’utilise de moins en moins. Aujourd’hui je travaille exclusivement en poumons vides. Par sécurité et économie d’énergie, j’évite de trop me lester. Je préfère maîtriser parfaitement mon corps.

Lest Caisson : Un système révolutionnaire développé par IKELITE, Trim Weight. Il vient se positionner sous le caisson et le dôme avec un petit poids de 0,5kg ou 1kg. Il permet de lester le caisson car certains peuvent flotter. Le trim weight apporte une stabilité supplémentaire lors de la prise de vue.

Les outils : En aquatique il faut être un peu bricoleur. Toujours avoir un jeu de clés, de tournevis avec soi. Il y a souvent des vis à resserrer ou des joints à changer ☺

Serviettes, maillot de bain, textiles anti-UV et bien sur des FRITTES ! En underwater tout est question de sécurité. Beaucoup rient en me voyant débarquer avec elles à chaque fois mais elles me sont très utiles. Enfin surtout à mes modèles. Bien que mes séances soient encadrées et surveillées à l’extérieur et intérieur de la zone de nage, je donne des frittes flottantes à mes modèles pour qu’ils se reposent régulièrement. Les séances doivent avant tout être plaisantes ☺

Enfin, coté transport j’utilise toute la panoplie grosse bagagerie de Peak Design et les sacs étanches de Ortlieb. Ils m’ont accompagné pour mon tour du monde. Très résistants et pratiques puisqu’ils ont des roulettes ! Le matériel étant très lourd, mon dos leur dit encore merci ☺


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Dans mon sac: Franck Petit

Découvrez le portfolio et le contenu du sac su photographe de mariage Franck Petit, sur le blog dans l’oeil du photographe.

Bonjour tout le monde,

Mon nom est Franck Petit et je suis basé à Agen à mi chemin entre Bordeaux et Toulouse. Je suis photographe de reportage spécialisé dans le mariage.

Dés le début de mon activité j’ai envisagé la photo de manière sociale. Au fil des années c’est devenu quelque chose de tellement évident qu’aujourd’hui prendre des photos rime avec photographier des gens. J’ai toujours l’impression de prendre moins de plaisir ou qu’il manque quelque chose lorsque qu’il n’y a personne dans mes images.

Mon goût pour ce type d’images explique bien sûr le fait que je me sois rapidement spécialisé dans la photo de mariage mais également la photo de couple. Je réalise aussi occasionnellement de la photo corpo type séminaire, soirée de lancement de produit… bref des missions où les gens sont au coeur du reportage.

Maintenant que les présentations sont faites, je vous propose de regarder ce qu’il y a mon sac photo.

Mes boîtiers

Comme vous pouvez le voir sur la photo de présentation, je suis Nikoniste.

J’ai fait mes premiers pas photographiques en 2009 et à l’époque j’avais opté pour Nikon. Il n’y a pas de raisons objectives à ce choix, simplement à cette époque les principaux protagonistes étaient Nikon, Canon ou Pentax… il a fallu faire un choix et ce fut Nikon. Depuis je suis resté fidèle à cette marque et en 2020 je suis toujours un heureux Nikoniste.

Jusqu’à l’an dernier j’utilisais 2 DSLR pleins formats (un D4 et un D750) qui me satisfaisaient pleinement. Fin 2019 lorsque la question de les remplacer s’est posée, j’en ai profité pour changer d’univers en basculant vers la gamme hybride et les nouveaux Nikon Z6.

J’ai mis du temps à franchir le pas car j’avais lu beaucoup de choses négatives sur l’autonomie, l’autofocus en basse lumière, le parc optique peu développé et plein d’autres choses qui sur les sites spécialisés semblaient catastrophiques.

Très honnêtement, je ne regrette absolument pas mon achat, le Z6 est vraiment incroyable : l’autofocus est précis et rapide, le viseur est superbe et l’autonomie de 1500/2000 déclenchements par batterie est loin d’être ridicule. J’apprécie particulièrement le déclenchement silencieux, l’affichage de l’exposition en temps réel, le tracking des sujets, le poids très raisonnable comparé notamment à un Nikon D4 mais plus que tout, j’aime la chromie de ce boitier… les fichiers sont beaux à en tomber.

Mon parc optique :

Je suis un inconditionnel des focales fixes, j’aime les grandes ouvertures et j’aime ce sentiment de savoir exactement ce que je vais avoir dans mon cadre avant même d’avoir mis l’oeil dans le viseur.
Globalement j’utilise également des focales relativement courtes.

Mon set de base est composé d’un 24 et d’un 50, si je dois travailler léger, je n’emmène que ces deux là.

Le Nikon Z 50mm F/1.8 s :

Si je dois avoir avec moi un seul objectif, c’est forcément un 50mm. D’ailleurs hors mariage pour les séances couples, grossesses ou familles, je bosse exclusivement avec cette optique.
Au fil des années j’ai eu plusieurs 50mm. Des Nikkors 1.8 ou 1.4, le fameux 58 1.4 et plus récemment le sigma 50 ART. Actuellement j’utilise le nouveau Nikon Z 50 F/1.8 s qui est une pure merveille ! Il est ultra piqué tout en ayant un bokeh très doux. Il est léger, rapide et silencieux. J’apprécie également la possibilité d’assigner une fonction à la bague de mise au point.

Le Nikkor AF-S 24mm F/1.4 G ED :

Depuis 2015 mon autre focale de prédilection est ce 24mm qui est excellent. Doux à pleine ouverture mais pas mou pour autant, il me permet d’être très très prés des gens. Son rendu à pleine ouverture est très agréable et il est également très utile pour tous les effets de layering ou de contextualisation.

Au fil des années j’ai toutefois étoffé mon sac avec quelques autres cailloux.

Le Sigma ART 35mm F/1.4 :

Je l’emploie essentiellement pendant le cocktail et la soirée ou lorsque je souhaite ne garder qu’un seul boitier pour me reposer. Je trouvais ce 35 excellent sur mes DSLR malgré son AF capricieux mais depuis que je l’utilise sur les Z6, le plaisir est d’autant plus grand car ses problèmes d’AF ont disparu.

Le Nikkor AF-S 16-35 F/4.0 G ED

Je l’utilise essentiellement en photo de soirée ou pour quelques images de couples lorsque je souhaite être plus créatif (voir photo couleur format vertical dans la galerie de présentation). Il m’est également très utile pour tout ce qui est photo corpo. Ce n’est pas le meilleur UGA du marché mais il fait bien le job.

Le Tamron 90mm SP Di F/2.8 :

J’ai toujours dans mon sac ce vieux macro. Je l’utilise exclusivement en mariage, je le sors pour 2 ou 3 photos pas plus, le reste du temps il dort dans mon sac.

Le Nikkor AF-S 70-200 F/2.8 VRI :

Pour refermer le chapitre objectifs, j’ai également ce petit télé. Je l’utilise très peu, il est plus là en backup en cas de soucis.

A noter qu’à l’exception du 50mm, j’utilise actuellement tous mes autres objectifs avec la bague FTZ qui permet de rendre compatible les anciennes optiques Nikkor avec la gamme Z. Ça fonctionne parfaitement bien et c’est tellement transparent dans son fonctionnement que je n’ai senti aucunes différence ou aucun impact sur les performances de mes objectifs.

Mes lights :

Dans mon sac photo j’ai en permanence 6 flashes cobras : 4 Godoxs, 1 Yongnuo et 1 vieux Nikon SB600

Les Godox V860 II : 

Ils me servent exclusivement sur le dancefloor en déporté. Ils me permettent de ne pas être tributaire des lights du DJ et de créer ma propre ambiance lumineuse. Je les utilise avec ou sans gélatines de couleurs, le déclenchement à distance se fait avec les émetteurs Godox X1T-N

Le Yongnuo YN568EX et le Nikon SB600:

Dés qu’il n’y a plus de lumière, je les monte sur mes boîtiers.

Quoi d’autre dans mon sac ?

Tout d’abord mes sacs qui sont un sac de reportage à l’ancienne de marque ISO qui me permet de tout rentrer et un Lowepro dont j’ai perdu la référence, un flipside peut être.

J’ai tout un tas de bricoles que l’on ne voit pas sur la photo de présentation : Des télécommandes, des Filtres ND, un trépied Manfrotto, des pieds pour mes flashes déportés, des pinces, des médocs, de quoi nettoyer mon matériel, une boîte de rangement pour les cartes XQD et mon Money Maker pour accrocher mes Z6 en reportage.

Voilà pour le contenu de mon sac qui se veut complet sans être encombré de choses inutiles.


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Dans mon sac - dans l'oeil du photographe en mode vidéo

Découvrez le contenu du sac avec lequel je réalise les vidéos du site, sur le blog dans l’oeil du photographe.

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Less is more…

Quand il s’est agi de créer du contenu vidéo pour les comptes Instagram et YouTube du présent site, mes trois contraintes étaient légèreté, rapidité, et qualité. Légèreté car je me déplace à 95% en vélo en ville, et qu’il n’est donc pas envisageable que je transporte à chaque fois une valise dégueulant de matériel pour enregistrer ce qui n’est au final que des vidéos courtes. Rapidité parce que le temps est compté pour les gens qui y participent comme pour moi, et que je ne peux pas passer 15 minutes à équilibrer un gimbal pour quelques plans. Qualité parce que je veux quand même avoir l’option d’avoir de beaux plans et de beaux mouvements, en plus d’un son correct.

Dans mon sac en mode reportage vidéo, on trouve:

  • Sac ONA Bags Prince Street: Je l’ai depuis des années et c’est mon sac du quotidien. Totalement increvable, élégant, son format est parfait pour une journée dehors ou un reportage léger. Il peut contenir au choix mon déjeuner, un appareil avec deux objectifs et un flash, ou l’ensemble du kit vidéo ci-dessus, mais contient toujours mon indispensable iPad Pro. J’ai fixé sur la sangle une attache Peak Design Capture, qui me sert à y accrocher mon appareil photo en mode reportage.

  • Camera DJI Osmo Pocket: J’ai eu les deux versions de la DJI Osmo, et si la première était prometteuse mais pleine de défauts rédhibitoires, celle-ci les corrige presque tous, à commencer par une connexion directe et stable à mon smartphone. Complétée par l’indispensable kit d'accessoires vendu en option, mais dont je ne vois pas comment on pourrait se passer, qui comprend un support de fixation compatible avec les accessoires Gopro (ici attaché à un mini GorillaPod magnétique), une molette de contrôle pour les fois où on n’y connecte pas son téléphone, et le module Wi-Fi pour la contrôler à distance. J’ai également acheté le support PGYTech qui maintient le smartphone en place quand il est connecté à la caméra, car la connexion est assez fragile, et investi dans l'adaptateur Jack vers USB-C pour y connecter le prochain accessoire de la liste.

  • Micro-cravate Rode Wireless Go: Je suis utilisateur de micros-cravate depuis des années et ce modèle a été une véritable révolution pour moi à sa sortie. Il ne prend pas de place du tout dans le sac, est rechargeable avec une batterie qui dure très longtemps, est facile à placer et hyper fiable. On peut également lui adjoindre le Rode Interview Go qui le transforme en micro de poing, indispensable en mode reportage.

  • Batterie RavPower: J’en ai dans tous mes sacs, pour être totalement autonome et recharger mes appareils dès que je les range. Avec tout ce qui est présenté sur la photo, je pense pouvoir tenir plusieurs jours loin d’une prise électrique sans souci. Cable USB-C pour 98% de mes appareils, et Lightning pour l’iPhone et les AirPods.

  • iPhone X 128Go: Je l’ai depuis 3 ans, il fonctionne toujours aussi bien et je pense qu’il a encore une ou deux belles années devant lui, une fois que la batterie sera changée (sauf si Apple se décide enfin à changer le port Lightning pour un USB-C sur les nouveaux modèles, auquel cas je change de suite…). Nécessaire dans ce kit pour servir d’écran à l’Osmo Pocket.

  • iPad Pro 2018 11 pouces 1To cellulaire: Il ne me quitte jamais, je fais pratiquement tout dessus: Monter les podcasts, rédiger les articles, mes devis et factures, la compta, lire les magazines, voir des films, jouer aux jeux vidéo, la liste est longue. Dès que j’ai un instant, je le sors et j’avance sur mon travail, et il me permet de combler beaucoup de temps morts dans ma journée qui seraient perdus autrement. Il me sert également à monter les vidéos faites avec le kit présenté ci-dessus (hormis la dernière en raison d’un bug avec la version beta d’iPadOS 14, que j’ai installé pour la tester), et c’est l’accessoire indispensable dont je ne pourrais plus jamais me passer. J’ai le Smart Keyboard Folio et un Apple Pencil dont je me sers quotidiennement, et une paire d’Airpods Pro qui sont de loin les meilleurs écouteurs pour travailler en mode nomade que j’aie eu l’occasion d’essayer. Je vous ai dit que je jouais aux jeux vidéo sur iPad, pour cela j’utilise une manette 8bitdo N30Pro qui est le parfait compromis entre compacité et prise en main, et un abonnement Apple Arcade.

  • Stickers logos "dans l’oeil du photographe" et "JP": Je colle des stickers avec mon logo sur l’ensemble de mon matériel, beaucoup parce que je travaille fréquemment sur des salons avec beaucoup de prestataires et que ça permet d’éviter les “confusions de matériel" qui arrivent régulièrement, un peu parce que j’adore voir mes logos partout et que je considère qu’on ne communique jamais assez sur ce qu’on fait…

Et voilà pour le contenu de mon sac en mode reportage vidéo. Pour vous faire une idée du rendu, la vidéo du making-of du sac de Cyril Zekser a été réalisée avec ce kit.

Des idées ou suggestions sur ce que je pourrais changer pour le rendre encore plus léger et/ou efficace? Des questions sur les logiciels que j’utilise pour tout faire sur iPad? Laissez un commentaire ci-dessous.

Sites web: http://www.julienpasternak.com (mariage) et http://www.julienpasternak.fr (Évènementiel)

Instagram - Facebook mariage - Facebook évènementiel

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Making of: Dans mon sac - Cyril Zekser

Découvrez la vidéo du making of du "dans mon sac” de Cyril Zekser, sur le blog dans l’oeil du photographe.

Comme j’ai assisté Cyril pour la réalisation de la photo du contenu de son sac, nous en avons profité pour faire un petit behind the scenes en story Instagram, que vous pouvez retrouver ci-dessous.

L’occasion de constater que ce n’est ni long, ni compliqué, et que ça peut même être très amusant de réaliser ce type de photos. Vous pouvez soumettre votre sac à l’adresse suivante, et si vous voulez faire un BTS, n’oubliez pas de nous tagguer sur les réseaux sociaux pour que je puisse repartager votre post.

Petit bonus lié à cette vidéo, elle a été réalisée avec un kit archi-minimaliste que je me ferai une joie de vous faire découvrir dans l’article “dans mon sac” de la semaine prochaine, tellement je suis émerveillé du peu de matériel nécessaire à la réalisation d’une vidéo de très bonne qualité de nos jours.

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Dans mon sac - Cyril Zekser

Découvrez le contenu du sac de Cyril Zekser, photographe culinaire, sur le blog dans l’oeil du photographe.

Edit: La vidéo “Behind the scenes” de la réalisation de cette image est maintenant disponible à cette adresse.


La photographie culinaire requiert pas mal de matériel, mais avec le gain de place réalisé grâce aux appareils hybrides, j’arrive désormais à faire tenir l’essentiel de mon matériel dans un sac, et en trichant un peu je fais tenir un mini studio photo mobile dans une valise à roulettes facile à transporter. Dans mon (mes) sac(s), on trouve:

Sac à dos: vanguard 48

  • Fuji X-T3: Mon appareil principal, présenté ici avec l’optique Fuji XF 10-24 F4.0 qui me sert pour les photos d’architecture qui accompagnent fréquemment le culinaire, ou si je dois réaliser un reportage dans une cuisine un peu serrée.

  • Fuji X-T2: Le backup, indestructible et toujours aussi valable aujourd’hui.

  • Fuji X-Pro 2: Mon premier Fuji, la prise en main est différente et j’apprécie toujours autant de le sortir de temps en temps.

  • Fujifilm XF 16-55mm F2.8: LA lentille de reportage. Rien à ajouter.

  • Fujifilm Macro 80mm F2.8: Une de celles que j’utilise le plus, en toute logique. Pas de déformation geometrique, mise au point mini a 15cm, très polyvalent. Je l'adore.

  • Peak Design Capture Clip v3 + Pro Pad: Pour avoir plusieurs appareils sous la main. Ce sont des attaches sécurisées pratiques et efficaces, le Pro Pad permet de mieux répartir le poids de l’appareil quand on le porte à la ceinture.

  • Flash Godox V860II F: Un bon flash cobra à prix abordable, qui fonctionne sur batterie, et est compatible avec l’ensemble de la gamme Godox en esclave comme en pilotage.

  • Déclencheur Godox X-1PRO-F: Le déclencheur correspondant au flash ci-dessus, qui permet de le régler à distance et em TTL.

  • Lentille Canon 70-200 L IS f4 + adaptateur Fringer pro pour xt

  • Lentille Canon EF-MPE 65mm: Objectif ultra macro (jusqu'à un rapport 5:1) que j’utilise quand le 80mm ne peut pas s’approcher assez du sujet.

  • Chargeurs Fujifilm d’ origine

  • Lenspen

  • 6 batteries Fujifilm NW126S + batteries génériques Patona

  • Cartes mémoire + Boite de rangement

  • Cartes de visites Archi|Food|Rock et Photo Mozaik

  • Ordinateur IBM Thinkpad w530 avec sonde de calibration. Le seul écran mat 100% SRGB. Je l'ai depuis 2012, un peu pimpé avec 32gb de ram et 2x 2to en raid. Increvable.

  • iPad 9,7 pouces + Lecteur carte SD vers lightning

  • Cable orange Tether Tools pour tethering

  • DJI Mavic Mini (non représenté)

Dans la valise studio mobile

  • 2 flashes Godox AD200: un excellent compromis entre le flash de studio encombrant et le flash cobra qui manque de puissance. L’encombrement est minimal, la puissance d’environ 200W/s parfaite pour une utilisation en studio mobile.

  • Pieds Manfrotto 049 sans la colonne amovible (remplacé par le 490a): compact, léger et stable, le pied de flash idéal en déplacement. 49cm, rentre dans une valise cabine.

  • Adaptateurs monture Bowens pour les Godox AD200

  • Pinces avec spigot

  • Pinces

  • Gaffer: On a toujours besoin d’un rouleau de gaffer.

  • Super Clamp: Pour accrocher n’importe quoi, n’importe où.

  • Snoot


Retrouvez Cyril

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Dans mon sac - Stéphane Audran

Découvrez le contenu du sac du photographe professionnel Stéphane Audran, sur le blog dans l’oeil du photographe.

Bonjour à tous,

Je suis Stéphane Audran, photographe de spectacle et de portrait basé près de Nantes.

Je travaille depuis 10 ans pour un théâtre, et la photo de spectacle m’a emmené petit à petit à faire du portrait d’artiste.

Je suis honoré d’avoir été promu QEP (Qualified European Photographer) catégorie Portrait en 2019.

Je représente également le Headshot Crew de Peter Hurley en France, en devenant le deuxième Français Associate Photographer fin 2018.

J’ai intégré il y a 3 ans un espace de coworking, aménagé dans une ancienne imprimerie. J’y ai à la fois un bureau dans un espace partagé, et un studio avec cyclo de 50m2 aménagé dans une partie l’ancien espace de production.

Je vous propose un petit tour d’une partie de mon matériel, car ce sont plutôt quelques sacs que j’emmène parfois chargés sur un chariot de transport , en particulier lors de séances portraits au théâtre.

Je suis passé à la valise sur roulettes depuis des années, c’est pour moi la solution idéale quand on doit transporter plusieurs boitiers et objectifs sans se faire mal. Mon choix s’est porté sur la Manfrotto Pro Light Reloader Air-55, qui à la taille bagage cabine.

Au niveau des boitiers, j’ai travaillé jusqu’à l’an dernier avec deux Canon 5DmkIV, et en ai vendu un pour passer à l’EOS R à sa sortie. Avoir deux boitiers en même temps me permet d’être plus réactif, et m’évitait de devoir changer d’optique dans la poussière quand je bossais sur les festivals.

Je fais beaucoup de photo de spectacle ( du moins quand les théâtres peuvent ouvrir...), il me faut donc du matériel à la fois silencieux et performant en basse lumière. J’étais très content du rendu du 5DMKIV, dont la dynamique s’était bien améliorée par rapport au MKIII.
Cependant, j’étais encore souvent frustré de devoir me retenir de déclencher durant les silences , plus nombreux qu’on le croit au théâtre. Le photographe de spectacle doit être invisible, et inaudible. Je ne me déplace jamais à vue du public, et passe par le hall et les couloirs techniques quand je dois changer de point de vue... C’est du sport !

Quand l’ EOS R est sorti, j’ai donc voulu tester l’obturateur électronique, et son silence absolu.
Il m’a fallu quelques semaines d’adaptation, mais au final, c’est très pratique, à la fois de pouvoir déclencher sans bruit, et de profiter du potentiel du viseur électronique, simulation d’exposition, et focus peaking dans les cas ou je dois faire le point à la main, souvent à grande ouverture.

Le revers de la médaille est l’extrême sensibilité du déclenchement électronique au scintillement
( avec les led de plus en plus présents dans les spectacles, c’est une plaie ! ), et le phénomène de Rolling shutter, qui déforme le sujet s’il se déplace. Il m’arrive donc encore de repasser en déclenchement standard quand le niveau sonore le permet.

J’attends impatiemment la sortie officielle du R5 pour voir quelles sont les améliorations par rapport au R.

En terme d’optique, j’utilise principalement le 70-200F/2.8 L IS II pour le spectacle, avec le 16-35 F/2.8L II sur le deuxième boitier. Tout se petit monde est ficelé avec système d’accroche SpiderHolster, une Spider Pro HandStrap cuir/velours sur chaque boitier, et une ceinture Spider Pro Dual camera avec les platines dédiées vissées sous les boitiers.

Ca fait un peu cow boy quand j’arrive avec mes deux boitiers vissés aux hanches, mais c’est super pratique ! Les appareils sont proches du corps, protégés des frottements sur les cuisses. Le système d’accroche est doté d’un cran de sécurité, pas de risque que le boitier se décroche si je m’accroupis. On prend vite l’habitude de glisser sa main dans la sangle pour dégainer, en sécurité.

Travaillant avec deux boitiers depuis des années, j’avais d’abord adopté un harnais double CarrySpeed, très bien pour la répartition de la charge, mais les boitiers avaient tendance à se balancer un peu trop. Je remarquais donc rapidement une usure du au frottement de l’appareil sur mes pantalons, pile au niveau du rivet de poche.... Pas top pour la revente.

J’ai acheté récemment un 50mm f/1.4, pour un projet en top view au studio. J’ai bien un 24-105 F/4 L qui aurait pu marcher, mais pointé vers le bas, le poids du cailloux fait changer la focale. Un coup de gaffer faisait le job jusque là, mais c’était l’occasion d’avoir un 50 fixe abordable. Il m’accompagne désormais aussi souvent sur les spectacles, et en portrait.

Le 24-105 F/4 L IS me sert pour les portraits au théâtre. Je shoote souvent à la fois des portraits individuels et des groupes, il me permet de m’adapter rapidement. D’ouverture modeste cependant, je l’utilise très rarement en spectacle.

J’ai oublié de mettre mon TSE-24 F/4 L II sur la photo, il me sert pour les quelques reportages d’archi qu’il m’arrive de réaliser, parfois accompagné de son petit frère TSE-17 F/4 L.

Passons au studio !

J’utilise beaucoup le 100MM F/2.8 L IS Macro, à la fois pour mes sessions Headshot, et mes packshot.

Le Color Checker Passport d’ Xrite me permet de créer mes profils ICC pour un rendu colorimétrique précis.
Pour mesurer la lumière (oui, je suis un pinailleur....) j’utilise le Sekonik L-858D. Equipé du module radio Elinchrom, il peut contrôler mes flashs. Pratique, surtout quand tu en as un perché à 3 m de haut ! La fonction de mesure de contraste me sert régulièrement à régler mes ombres pile poile à -3,5 IL pour avoir le rendu que je souhaite dans mes portraits. On peut aussi le calibrer en fonction de la plage dynamique de son boitier, on sait ainsi tout de suite si la scène à photographier peut « rentrer » en une seule prise de vue.

Pour le headshot, l’appareil est sur pied, (un vieux manfrotto 55 Xpro B en alu ), équipé d’une rotule ball Manfrotto MHX Pro BHQ2.
Pour l’archi, j’équipe le pied d’une rotule micrométrique Manfrotto 410.

Au niveau de l’éclairage, j’ai 2 kits lumière, un monobloc sur secteur ( 2X Elinchrom ELC 1000 et 2X Elinchrom ELC 500 ) , et un portable sur batterie ( sur la photo ) quand je me déplace ( 2X Elinchrom Quadra Hybrid / 4 têtes flash quadra + 1x Elinchrom ELB 500 avec 2 têtes + 1x Elinchrom ELB 1200 ). C’est super confort ! Au théâtre, je peux monter un studio groupe et un studio individuel en parallèle. Je m’arrange souvent pour que ma source de débouchage des ombres soit la même ( souvent un quadra + Elinchrom umbrella Deep 120 ), je la mets sur un pieds à roulettes et je n’ai que la déplacer d’un set à l’autre.

Des adaptateurs me permettent de monter des boites rotalux standard sur les têtes quadra et ELB 500 plus compactes.

Pour le portrait, ma boite de prédilection est l’Elinchrom Deep Octa 100, une fois apprivoisée, elle a un rendu fabuleux ! Sur la photo, je montre sa petite sœur, la deep Octa 70, que j’ai équipée avec le kit de montage indirect. La source est placée dedans, et pointe vers l’intérieur, pour éliminer le pont chaud et diffuser davantage. C’est une technique empruntée à Félix Kunze, qui a assisté Annie Leibovitz et dont j’adore les portraits ( des deux, du maitre et du disciple ! ).

Le parc de modeleurs est complété par pas mal de choses, un bol beauté Elinchrom 44cm white, une Octa 135, une octa 175, une rotalux 100 carrée, une 60x80, 2x Strip 30x90 pour le Headshot, 1 strip Photoflex Half Dome NXT Small, 2 strip Photoflex Half Dome Medium white interior. Quelques parapluies, cadres de diffusion, réflecteur, grilles, bols, snoot....

Je viens d’acheter d’occasion une Elinchrom Litemotiv 120, dont j’ai hâte de tester le potentiel. Vu son gabarit et son poids, c’est sûr, celle-ci restera au studio !

Pour tenir tout ça, j’ai plusieurs C-Stand, du costaud pour une sécurité maximale. Ils ont une tige mobile au sommet, pratique pour déporter le pied. Certains ont une jambe réglable, qui me permet de les installer dans un escalier . Ça m’a sauvé la vie pour un portrait !

Quelques pieds compacts manfrotto également, plus pratiques à emmener, même si je déplace aussi régulièrement les lourds C-Stands.

Quand j’ai à emmener le matériel au théâtre, j’ai un charriot RocknRoller R12RT, pliable, mais aussi extensible, sur lequel je peux ficher un plateau rigide. Avec le temps, j’ai trouvé la méthode de chargement pour emmener tout mon bazar. Cerise sur le gâteau, (avec un peu d’élan, et la rampe qui va bien ) il rentre pile-poil dans mon Expert, ce qui m’évite de me casser le dos et de charger / décharger plusieurs fois.


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Dans mon sac - Pierre-Louis Ferrer

Découvrez le contenu du sac de Pierre-Louis Ferrer, photographe infrarouge et ultraviolet qui travaille au Hasselblad moyen format argentique.

Pierre-Louis Ferrer a été interviewé dans le podcast “dans l’oeil du photographe”, vous pouvez retrouver son épisode à cette adresse.

Vous pouvez vous aussi présenter le contenu de votre sac en remplissant le formulaire à cette adresse.


Je suis photographe professionnel spécialisé dans les prises de vue au-delà du visible, dans les domaines de l’ultraviolet et de l’infrarouge, résidant à Paris. Je divise mon activité entre la réalisation de séries artistiques et la sensibilisation du grand public aux risques solaires et environnementaux, en intervenant auprès d’Instituts de santé, de laboratoires dermatologiques et de marques de cosmétique. 

En complément, je pratique la photographie argentique dans les domaines du paysage et de l’architecture. Le sac que je présente aujourd’hui est donc associé à cette pratique.

  • Hasselblad SWC/M : appareil moyen-format 6x6 muni du célèbre Biogon 38mm F/4.5, le plus grand angle existant dans cette catégorie d’appareil. Mon modèle date de 1987 mais n’a rien perdu de sa superbe. L’angle de vue offert par l’objectif, appliqué au format 6x6, offre un rendu sensationnel en paysage et architecture, marqué par l’absence de déformation et un piqué homogène. Cet appareil est également très compact et léger, si bien que son utilisation à main levée n’est pas un problème et permet de réaliser un peu de photographie de rue en plus du paysage et de l’architecture.

  • 2x dos A12 : en général, je pars avec mes deux dos chargés en pellicule 120, l’un avec de la Portra 400 et l’autre avec de la Tmax 100, pour pouvoir alterner entre couleur et noir et blanc.

  • Adaptateur de verre de visée Hasselblad 41025 : le SWC/M ne dispose pas de miroir interne pour cadrer, mais d’un viseur externe. Il est possible de monter un adaptateur de verre de visée à la place du dos A12 pour cadrer dans les meilleurs conditions. Le mien est combiné à un verre de visée quadrillé, idéal pour de la photographie d’architecture rigoureuse.

  • Viseur externe Hasselblad : pour la photographie à main levée, ce viseur est parfait, même s’il est décalé verticalement de l’axe de l’objectif. Un jeu de miroir astucieux renvoie le niveau à bulle à l’intérieur du viseur pour être toujours parfaitement à niveau.

  • Déclencheur souple standard, pour réaliser des poses très longues.

  • Cellule Sekonic L-308S : une cellule simple pour mesurer la lumière incidente et réfléchie. En photographie extérieure elle ne m’a jamais fait défaut.

  • Trépied SIRUI T-1204XL : le trépied parfait pour ma pratique : le carbone change la vie, une fois qu’on a essayé dur de revenir au trépied en aluminium. Compact et démontable pour le nettoyer après une cession en bord de mer.

  • Tête Manfrotto MHXPRO-3WG : tête micrométrique plus petite que sa grande sœur la 410 ; mais avec un poids supportable suffisant pour mon matériel. Elle se case parfaitement dant mon sac photo sans trop l’alourdir. 

  • Sac photo Thinktank : une marque peu connue, mon sac a plus de 8 ans et est toujours fiable. Compact pour passer dans une cabine d’avion. Son gros plus pour moi : il flotte sans se retourner ! J’ai failli le perdre à deux reprises dans les eaux, à Londres après le passage d’un péniche en bord de Tamise et en Islande sur la plage de Vik. A chaque fois son ergonomie m’a permis de le récupérer sain et sauf avec mon matériel intact.

  • Porte-filtre NISI V5 : le meilleur porte-filtre du marché pour moi, léger et solide.

  • Filtres dégradés NISI 0.6 HARD et 0.6 MEDIUM : je n’utilise que deux filtres dégradés au quotidien, tous les deux d’opacité 0.6 (2 stops), mais avec une transition différente suivant le sujet. Je les combine aussi pour les photographies de lever ou de coucher de soleil.

  • Filtre carré ND 10 stops NISI : à utiliser avec le porte-filtre quand j’ai besoin d’un filtre dégradé en supplément. Très bonne qualité de verre, pas de dérive de couleur en argentique.

  • Filtre circulaire TIFFEN orange #16 : filtre orange pour la photographie en noir et blanc, afin d’assombrir le ciel et d’augmenter le contraste.

  • Filtres circulaires KOLARI VISION ND 6 stops et 10 stops : KOLARI VISION est ma marque fétiche pour les filtres infrarouges, et ils viennent de lancer des filtres ND circulaires aussi bien efficaces en visible qu’en infrarouge, sans aucune dérive de couleur. Je les utilise donc en infrarouge numérique et en argentique avec la même efficacité.


Mes réseaux :
- Site web : www.plferrer.photos - Profil Label Photographie
- Facebook : https://www.facebook.com/plfphotographie
- Instagram : https://www.instagram.com/plf_photographie/

- Profil Label Photographie: https://www.label.photo/particuliers/pierre-louis-ferrer-2/

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Dans mon sac: Laurent Mayeux

Découvrez le contenu du sac du photographe Laurent Mayeux sur le blog dans l’oeil du photographe.

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Bien que travaillant beaucoup en digital, j'ai plutôt décidé d'ouvrir mon sac "analogique" car c'est une technique que j'utilise encore régulièrement.

La chambre 4x5 me permet une photographie plus lente, posée, plus réfléchie aussi car au prix auxquels sont les plans-films, on ne déclenche pas trop. Cette chambre, c'est une Wista, japonaise, achetée quelques centaines d'euros sur Ebay.

Je l'utilise avec un 100mm (équivalent 35mm en 24x36) et avec un 150mm (focale standard, équivalente au 50mm en 24x36). J'utilise aussi un moyen format Mamiya 645AF.

Côté film, j'aime bien l'Ilford Delta 100 pour la chambre et sinon la HP5 en 400iso pour le moyen format. Bergger fait des films très bons également. Pour la couleur, j'utilise de la Kodak Portra. C'est un classique.

J'emporte toujours un sac de châssis et une tente de chargement. Cela me permet d'être autonome car je ne sais jamais trop combien d'images je vais faire. Il n'y a que pour le trépied que je suis plus dubitatif. Peut-être que je demanderai au Père Noël un trépied en bois Berlebach. C'est plus lourd qu'un trépied Gitzo qui reste une valeur sûre, mais c'est moins cher et surtout plus beau. Quand on travaille à la chambre, on est sensible à l'esthétique et aux beaux objets...

Ce que j'aime dans l'argentique, au delà de la lenteur que cette technique impose, c'est le grain et une chromie particulière, difficilement reproductible en numérique. Ce sont des images plus douces, moins "sèches" qu'en numérique.

Je ne suis pas un dictateur de l'argentique, loin de là mais c'est comme écouter de la musique sur CD ou sur un vinyle. L'un n'est pas mieux que l'autre, mais le son est différent. Pour citer Raymond Depardon, “cette démarche photographique, c'est l'incroyable liberté et l'apaisement qu'elle procure. Une fois la photographie prise, le point de vue est affirmé et ma conscience tranquille."

Retrouvez le travail de Laurent Mayeux sur son site Internet: http://www.laurentmayeux.com et sur ses profils Label Photographie: Particuliers et Professionnels

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Dans mon sac: Stéphanie Lapierre

Découvrez le contenu du sac de Stéphanie Lapierre, Photographe de mariage à Lyon, sur le blog dans l’oeil du photographe #dlodp

Vous pouvez vous aussi proposer votre sac en remplissant le formulaire suivant.

Hello ! 

Je suis Stéphanie Lapierre, photographe professionnelle de mariage et de famille à Lyon depuis 2012. 
Ma personnalité photographique se définit par des images spontanées, colorées et vivantes. Mon objectif est de transmettre des émotions à travers mes photos. 

Lorsque je suis en reportage photo mariage, voilà ce que contient mon sac photo :

  • Le reflex numérique Canon EOS 5D Mark III.
    Un plein format de grande qualité que j’utilise toute la journée du mariage. Préparatifs, cérémonies, couple et groupe. Son petit plus : double compartiment : compactFlash et cartes SD. 

  • L’hybride plein format Canon EOS R.
    Cet appareil est mon dernier investissement. Je l’adore. Il est plus léger et plus petit que le 5D. Je l’utilise principalement lors du cocktail en utilisant l’écran orientable, et ainsi photographier les invités d’une manière plus discrète. La qualité des ISO est aussi un point fort. Il est parfait pour la soirée dansante. 

  • L’objectif Sigma Art 35mm F1.4 DG HSM
    Cet objectif a fait ses preuves depuis longtemps. C’est celui-ci qui est monté sur mon 5D la plupart du temps. Son ouverture à 1.4 est parfaite pour les moments un peu sombres et son grand angle est idéal pour les préparatifs et la cérémonie civile. La salle des mariages en mairie peut être petite. 

  • L’objectif Canon EF 50mm F1.4 USM
    Un objectif standard et performant. Il est compact et très lumineux. En reportage mariage, il est idéal pour les photos de couple et de décoration. 

  • La bonnette MARUMI macro DHG
    Combinée à l’objectif 50mm F1.4, je peux réaliser des photos très gros plan des alliances et des plans très serrés. Pour cette bonnette, j’utilise la mise au point manuel pour plus de précision. 

  • L’objectif Canon EF 85mm F1.8 USM
    Il m’accompagne pour le moment des photos de couple. Sa grande ouverture me permet de réaliser des photos avec de belles profondeurs de champ. 

  • Batteries Canon LP-E6
    Elles sont compatibles avec mes deux boitiers. 

  • Flash Canon Speedlite 430EX II
    Léger et rapide. Combiné avec les piles Eneloop Pro, il est indispensable pour la soirée dansante.

  • Piles Eneloop Pro
    Testées et approuvées depuis longtemps! Le temps de charge est ultra rapide et leur puissance est continue et parfaite pour le flash cobra. 

  • Carte SD Sandisk 64gb
    Je n’attends pas qu’elles soient pleines, je les change au fil de la journée. C’est sur ces cartes que j’enregistre les fichiers RAW.

  • Carte Flash Lexar 16gb
    Je l’utilise uniquement en sauvegarde pour le 5D avec les fichiers JPEG. 

  • Un harnais cuir deux appareils de chez Teya project
    Pour avoir les deux appareils à portée de mains toute la journée, et pouvoir jongler entre les deux optiques facilement. 

  • Le nettoyeur à objectif LensPen et le chiffon en microfibre
    Le chiffon en microfibre est parfait pour les empreintes de doigt et le nettoyeur pour les petites poussières. 

Pour mes séances photo famille et nouveau-né, mon sac est plus léger!

J’utilise uniquement le canon 5D mark III avec le sigma 35mm ainsi que le canon 50mm combiné avec la bonnette Marumi pour les photos de détail comme les petits pieds de bébé. 

Si vous voulez découvrir mon travail de photographe : 

Le mariage :
www.stephanielapierre-photographe-mariage.com
https://www.instagram.com/stephanie.lapierre.photographe/
https://www.facebook.com/StephanieLapierrePhotographe/

Le reportage Lifestyle naissance et famille : 
www.stephanielapierre.fr 
https://www.instagram.com/lifestyle_lyon/

Page Label Photographie

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Dans mon sac: Alexis Paoli

Découvrez le contenu du sac d’Alexis Paoli, photographe d’architecture.

Vous pouvez participer à cette rubrique en soumettant votre sac à cette adresse.

Aujourd’hui je vous propose de plonger dans mon sac de photographe d’architecture pour voir ce qu’il contient et de découvrir une sélection de photos réalisée avec ce matériel. Je photographie le plus souvent des intérieurs en milieu tertiaire. J’interviens souvent en site occupé et chez les clients de mes clients. Ma présence doit être la plus discrète possible, et mon matériel doit tenir dans un sac pas trop volumineux. Pour les séances en extérieur, je veux rester mobile et le sac à dos reste la meilleure option. 

Le sac Peak Design EveryDay Backpack 30l est le sac qui répond le mieux à mes besoins. J’aime beaucoup cette marque qui allie fonction et look. J’utilise ce sac à dos depuis son lancement en kickstarter. Il est solide, léger, efficace et j’adore son style. Après plusieurs années à le transporter partout, je n’ai à déplorer que quelques petites égratignures.

Mes boîtiers Canon Eos 5d Mk IV m’accompagnent presque partout. Un seul pour de l’archi, 2 pour du reportage ou de événementiel. J’ai trouvé la facture un peu salée à l’achat par rapport au Mk III mais la dynamique de ce capteur est juste incroyable. Sur les boîtiers précédents, pour de l’architecture d’intérieur, je devais fréquemment faire des expositions multiples pour récupérer la vue. Avec le Mk IV, il est souvent possible d’obtenir en une image une exposition correcte pour l’intérieur et l’extérieur, et rattraper ensuite hautes et basses lumières en post prod. Un énorme gain de temps ! Mais je suis très tenté par le moyen format et les boîtiers proposés par Fuji sont alléchants…

Objectif Canon 17 mm TS-E F4L et Objectif Canon 24 mm TS-E F3.5LII, mes deux optiques préférées. Le piqué de ces cailloux est dingue, la possibilité de décentrement et/ou de bascule les rendent indispensables pour l’architecture extérieure, surtout dans une ville comme Paris ou les rues sont parfois très étroites. En intérieur dans des lieux avec une grande hauteur, ils sont aussi très utiles. Ces objectifs permettent de créer des panoramiques parfaits en assemblant plusieurs clichés. La mise au point manuelle permet de prendre son temps, c’est un rythme de travail posé, réfléchi et minutieux. Toutes les images de ma récente série Covid Diaries ont été réalisées avec le 24mm.

Objectif Canon EF 16-35mm f/2.8L II USM, l’optique qui me sert le plus pour l’architecture intérieure. Sans doute pas le meilleur grand angle sur le marché aujourd’hui, mais il est increvable, offre une ouverture de 2.8 parfois utile, et ses défauts sont facilement corrigés en post prod. Je préfère disposer d’un zoom pour l’intérieur car cela offre plus de souplesse notamment pour le positionnement du trépied par rapport au sujet photographié.

Objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM, un téléobjectif pour de l’architecture d’intérieur ? Je me suis mis à utiliser cette optique sur des séances d’archi il y a deux ans environ. Dans le tertiaire qui est ma spécialité, il n’est pas rare de se retrouver sur de très grands espaces. Je peux ainsi proposer des vues composées au 70 mm ou d’avantage, le rendu étant alors très différent. C’est très long à caler, il faut parfois faire des kilomètres pour bouger ce petit fauteuil tout à fond du couloir… mais j’aime beaucoup le résultat.

Trépied carbone Manfrotto MT055CXPRO3 et rotule crémaillère Manfrotto 410. Pour de l’architecture, je ne peux me passer d’un trépied. Il est trop grand pour rentrer dans le sac mais je l’accroche facilement sur les côtés. Le carbone fait gagner 2 kg par rapport à un trépied classique. Je fais 1m90 et j’ai besoin d’un trépied qui monte haut, tout en offrant aussi des solutions de prises de vue basses, et pouvoir basculer la colonne de 90°. Il permet d’augmenter les temps de pose dans les lieux où la lumière est insuffisante, mais il est surtout le garant de la rigueur de mon cadrage. Je pose le trépied puis affine mon cadrage, vais déplacer certains éléments de mobilier, reviens vérifier le résultat, recommence… la photo d’architecture est un jeu de construction et de patience, chaque élément doit être à sa place et j’ai besoin de temps et de précision pour obtenir le bon résultat. 

Je crois avoir essayé tout ce que le marché propose pour le nettoyage des lentilles. J’ai longtemps consommé des « Lenspen » fort pratiques mais onéreux pour revenir finalement un outil « low tech » : la poire soufflante. Quand on travaille le plus souvent à f11, f13 ou d’avantage, la moindre poussière sur l’objectif se paie en heure de retouches sur Photoshop…

Les deux objets suivants sont mes meilleurs amis pour les séances en intérieur. Mes chiffons microfibres me permettent de faire le ménage des lieux que je photographie. Le choix est simple : passer 5 minutes à nettoyer permet de gagner du temps en post production.

J’ai eu du mal à trouver le bloque porte idéal, celui-ci offre la possibilité de coincer une porte de plusieurs manières différentes, est plutôt discret, et n’est pas trop complexe à effacer en retouche si besoin. Il est fréquent de vouloir photographier des lieux en gardant la porte ouverte, et cet objet est totalement indispensable. 

Mon porte-monnaie contient toujours de quoi alimenter les machines à café des plateaux de bureaux que je photographie.

J’emporte toujours 3 ou 4 batteries (LP-E6N) pour mon boitier. La consommation électrique étant plus importante un utilisant le mode liveview. 

J’utilise peu le filtre polarisant mais il est toujours présent dans mon sac, je le sors pour réduire les reflets sur les surfaces vitrées ou densifier le bleu du ciel. 

Occasionnellement je glisse dans mon sac des petites focales fixes légères, pratiques pour leur faible encombrement, leur excellent piqué et leur grande ouverture : les Canon EF 50 mm F1.4 et Canon EF 85 mm F1.8. Le classique Canon 24-70mm f2.8 L USM II me sert uniquement pour du reportage et quasi jamais en architecture. 

Depuis quelques jours, j’ai ajouté des masques et du gel hydroalcoolique qui me permettront de respecter les gestes barrières lors des prises de vues chez les clients, jusqu’à un retour à une vie normale.


Site web: http://www.alexispaoli.com

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Linkedin: https://www.linkedin.com/in/alexis-paoli/

Vous pouvez également écouter l’épisode du Podcast consacré à Alexis à cette adresse.

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